Le Musée du Pré-Cinéma de Padoue représente un unicum dans le panorama mondial des musées, un vrai Wunderkammer (cabinet de curiosités) ; fondé par Laura Minici Zotti en 1998, grâce à un intéressant projet qui réunit acteurs publics et privés, en collaboration avec la ville de Padoue et le conseiller délégué à la culture et au tourisme, et sur consultation de l’architecte Gianfranco Martinoni. Le directeur du musée est désormais le Pr. Carlo Alberto Zotti Minici, fils de la fondatrice, enseignant à l’Université de Padoue (histoire du cinéma, histoire et techniques de la photographie).
Pour comprendre et identifier les mécanismes et les chemins qui ont mené à la naissance et à la diffusion, sur le plan mondial, d’une nouvelle «espèce humaine», celle de l’homme visionnaire, il faut remonter les siècles à partir de l’invention des frères Lumière. Il est important de focaliser la lentille de notre objectif aussi bien sur l’histoire des dispositifs de vision – déjà en partie connue et explorée – que sur celle, plus vaste et aux contours vaporeux, des projections lumineuses et des spectacles optiques qui, au cours des siècles, ont conduit à l’invention du cinéma.
Prato della Valle. Photographie de Antonio Cesaro ©
Dans la section consacrée à la PHOTOGRAPHIE, il est possible d’observer les planches du Megaletoscopio “privilegiato” de Carlo Ponti (1864); puis, dans celle dédiée à la STÉRÉOSCOPIE, se trouvent des stéréoscopes d’époque, à main ou à colonne, pourvus d’images photographiques qui apparaissent en trois dimensions.
Les LANTERNES MAGIQUES représentent le fleuron de ce musée. Elles ont permis de documenter, à travers leurs projections, le fascinant voyage de l’image projetée, du XVIIIe siècle à la naissance du cinéma. Parmi les pièces les plus importantes du musée, outre les lanternes de projection à objectif unique et les lanternes de peur, le musée présente la lanterne double de W. Tyler, la lanterne triple de J. H. Steward (bois d’acajou et objectifs en laiton) datées d’env. 1880; la lanterne scientifique de P. Harris & Co, la lanterne américaine “The Pettibone”, et d’autres modèles antérieurs à la lanterne cinématographique de Walter Gibbons qui conclut la visite.
Une vitrine est réservée aux LANTERNES JOUETS en fer-blanc vernies et décorées successivement par Lapierre, Plank ou Müller, et aux lanternes de salon très colorées de fabrication française. Aux côtés des dispositifs de projection, la collection Minici Zotti réunit des milliers de plaques de verre du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle. Ce sont pour la plupart des plaques peintes à la main, des gravures reproduites sur verre, ou des photographies colorées à la main, mais aussi de remarquables plaques animées qui permettent d’obtenir des effets amusants, comme les chromatropes, le choreutoscope et les vues à effet jour-nuit.
Une vitrine est réservée aux LANTERNES JOUETS en fer-blanc vernies et décorées successivement par Lapierre, Plank ou Müller, et aux lanternes de salon très colorées de fabrication française. Aux côtés des dispositifs de projection, la collection Minici Zotti réunit des milliers de plaques de verre du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle. Ce sont pour la plupart des plaques peintes à la main, des gravures reproduites sur verre, ou des photographies colorées à la main, mais aussi de remarquables plaques animées qui permettent d’obtenir des effets amusants, comme les chromatropes, le choreutoscope et les vues à effet jour-nuit.
Sans oublier les anciens INSTRUMENTS DE MUSIQUE, un THÉÂTRE D’OMBRES INDONÉSIEN de la fin du XIXe siècle et la reproduction de la chambre noire de Canaletto qui complètent l’exposition.
Vielle à roue, France 1870 env.